La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, de Suzanne Collins

Titre original :
Hunger Games, book 0: The Ballad of Songbirds and Snakes
Éditeur : Pocket Jeunesse
Date de parution : 20 mai 2020
Public visé : Adolescents, Adultes
Nombre de pages : 607
Prix : 19,90 euros

Quatrième de couverture :  
C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l'arène, ce sera un combat à mort.


Mon   avis :   18/20 - Coup de cÅ“ur de fan

Hunger Games... Ma toute première expérience de la dystopie ! Autant vous dire que quand j'ai appris que Suzanne Collins avait écrit un prequel mon petit cœur de lectrice totalement fan n'a fait qu'un bond ! J'étais donc toute trépignante d'impatience lors de sa sortie et je peux le dire : ce livre est une perle !

Loin de surfer uniquement sur le succès de la trilogie originelle, l'autrice a su la réinventer pour nous offrir une histoire à part entière. Pour les fans de la première heure, nous avons le bonheur de voir cet univers qu'on aimait tant s'enrichir : la fameuse chanson de l'arbre du pendu trouve son origine, on comprend mieux la mise en place insidieuse des Jeux et l'apparente inertie des Districts, et surtout on découvre comment Coriolanus Snow est devenu le président qu'on a tant aimé détester. Bah oui je l'avoue... C'est un personnage que j'appréciais autant que je le haïssais, il avait cet aura cruelle, charismatique et si complexe des tyrans aux idéaux construits qui m'intriguait énormément. Sur ce point, j'ai été servie !

On y découvre un Coriolanus jeune, aussi meurtri par la guerre que le Capitole est ravagé, loin de sa prestance dans la saga initiale. Non moins ambitieux, il va jouer un rôle inespéré dans une profonde modification des Jeux de la Faim... On vit ses réflexions, on croit en son humanité avant de comprendre que ses actes revêtent une autre nature que les bons sentiments qu'on croit y déceler (et croyez-moi, on a tellement envie d'y croire...). Cela fait un moment que j'ai fini cette lecture et pourtant je ne sais toujours dire ce que je ressens pour ce personnage : énorme bon point pour ce roman !

Petit bémol toutefois pour la tribut du Douze, trop similaire à Katniss... Je n'ai pas su m'y attacher... Ou du moins qu'à travers Coriolanus mais cela n'était-il pas toute la prouesse de ce roman... Peut-être bien. Le rythme aussi laissait à désirer avec une dernière partie intéressante mais plus fade que les deux premiers tiers du récit. Le soufflet retombait doucement, un peu trop tôt avant la fin à mon goût.  

Si vous hésitez encore, je ne peux que vous recommander de foncer sur ce prequel ! Que vous soyez un nostalgique de la première heure ou un nouveau lecteur, vous y trouverez votre compte. Et puis, il s'agit certes d'un coup de cœur de fan mais quand même... "La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur" réussit là où de nombreux prequels ont échoué : avoir sa propre âme.


Aelinor

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